Damien de Jong et le développement durable

TRIMAN

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La matière première

Les animaux appelés « Gibier » sont tous issus du milieu forestier. Ils contribuent à l’équilibre de l’écosystème : leur mode de vie permet à la forêt de vivre grâce au transport des graines, au labour de la terre, au nettoyage de la faune et de la flore ainsi qu’à leur propre reproduction. Il favorise donc le développement de la Nature.

Le Gibier, matière première de notre activité, prend en compte naturellement la notion de développement durable. De plus, la chasse, acteur de notre métier, contribue à préserver l’équilibre des espèces et de la nature.

Les animaux tirés répondent à un quota. Seul un certain pourcentage du cheptel total des populations est autorisé à la chasse, ce qui régule les espèces. Nous sommes donc dans une réflexion de développement durable.

Le transport

Le transport est le secteur, dans toute entreprise, qui génère le plus d’émissions de gaz à effet de serre (27% contre 20% pour le secteur de l’agriculture et le secteur de l’industrie manufacturière). Le transport routier est, quant à lui, le mode de transport le plus polluant sur la planète. En revanche, le transport maritime produit 10 fois moins de gaz à effet de serre que le transport terrestre. De plus, la grande majorité de la pollution des océans provient à 75% de la Terre et non des bateaux.

Depuis le début de notre activité de commerce de gibier en 1966, nous tentons d’être le plus respectueux possible envers l’environnement. Nos marchandises importées des autres continents, le sont par containers sur des cargos. Elles sont ensuite entreposées dans des frigos à proximité des grands ports européens (Rotterdam, Le Havre, Anvers).

La constitution de nos produits nous impose un transport en camion réfrigéré que nous sous traitons auprès d’entreprises spécialisées. Celles-ci investissent, en application de la loi du Grenelle, dans les technologies afin d’améliorer au maximum le respect de l’environnement et de minimiser les rejets de CO2.

Le personnel

La grande majorité des entreprises familiales s’inscrivent dans le développement durable. En effet, plus que les grandes entreprises, elles représentent, au niveau du pilier social, une politique de longévité dans l’emploi et contribuent à la vie du tissu local. Cette démarche engendre une réduction des distances parcourues travail/maison d’où une diminution des GES (Gaz à Effet de Serre) et une pérennisation des emplois. Avec leur savoir-faire, les PME procurent des produits de qualité supérieure.

Chez DAMIEN DE JONG, 59% du personnel en CDI habite à moins de 20km de l’entreprise alors que seulement 19% à plus de 40km et 22% entre 20km et 40km. Un peu moins d’1/3 des employés en CDI ont plus de 20 ans d’entreprise et un autre tiers entre 5 et 20ans. Le dernier tiers, employé dans l’entreprise depuis 2 à 3ans habitent à moins de 20km.

Ainsi, DAMIEN DE JONG participe activement, au niveau social, dans le développement durable en pérennisant ses emplois, en soutenant le tissu local, donc l’économie locale.

Le plastique

La totalité du plastique que nous utilisons pour emballer nos produits, bénéficie du meilleur rapport qualité/poids possible. En effet, nous utilisons le minimum d’épaisseur pour l’emballage, tout en conservant la solidité nécessaire à la qualité du produit. Le grammage des sachets et des films nous permet également d’utiliser moins de plastique à l’année donc d’être plus respectueux de l’environnement. Les matériaux constituant les plastiques sont eux également conçus dans le souci du respect de l’environnement. Une alternative existe : le plastique bio qui est pour l’instant 4 fois plus cher que le normal. Il faudra donc attendre avant de voir ce type de matériau apparaître couramment sur le marché.

Une partie du plastique que nous utilisons est recyclée. Pour l’autre partie souillée par le sang, seuls les chutes sont recyclées ; ce qui représente un total de 30m3 par an. Cette initiative a été mise en place en 2010 après une étude sur le type de plastique recyclable ou non.

Les cartons

Comme la majorité des entreprises, commercialisant des produits conditionnés dans un support carton, nous adhérons au point vert et participons donc à l’éco emballages depuis plus d’une décennie.

Le carton utilisé pour la fabrication de nos boîtes de produits surgelés, bénéficie du meilleur grammage rapport qualité/conditionnement. Notre démarche depuis 2 ans a été de baisser ce grammage afin de consommer encore moins de carton et de participer ainsi plus activement à l’éco environnement.

Une benne à carton nous permet de recycler l’ensemble des cartons quel que soit leur état. La benne est vidée environ 14 fois par an et à une contenance de 30m3 soit environ 420m3 de cartons et papiers jetés par an.

Pour nos produits frais, nous avons engagé une politique de suppression totale des boîtes. Cette action s’inscrit dans le même but que « DANONE » : supprimer la masse de carton inutile pour le produit.

Le papier

Une entreprise consomme toujours une quantité très importante de papier, due aux divers besoins (impressions, factures, devis, archives, brouillons,…) Pour optimiser l’utilisation du papier, nous récupérons les pages imprimées pour un deuxième usage au verso. Une fois jetées, nous les recyclons dans la benne à carton également prévue à cet effet.

Les étiquettes

Les étiquettes utilisées pour nos produits sont écologiques, elles proviennent directement de la canne à sucre. Auparavant, une fois le sucre récolté, la canne à sucre était brûlée puis jetée. Or ce processus dégageait dans l’atmosphère des GES (Gaz à Effet de Serre). Maintenant la canne à sucre est transformée en papier. Cette méthode est favorable à la biodiversité : moins d’arbres abattus pour le papier, moins de GES dans l’atmosphère, donc préservation de la faune et de la flore.

La colle de l’étiquette est l’adhésif actuel le plus performant quant au recyclage. L’encre utilisée est une encre alimentaire aux normes ISO 14000, qui respecte donc parfaitement l’environnement. La composition de l’étiquette est donc parfaitement dégradable : jetée dans la nature, elle disparaît disparaît totalement après 6 mois.

Le développement durable